Les Chroniques de Lucullus n°589

Écrit par Lucullus. Publié dans Les chroniques.

plume Amis gourmands bonjour,
La campagne c’est odorant un point c’est tout
Il y a des citadins tellement habitués à l’odeur des vapeurs d’essence et autres remugles spécifiques aux villes qui, lorsqu’ils viennent à la campagne ne supportent pas les odeurs pourtant familières à toute personne vivant en milieu rural.

De qui s’agit-il en réalité ? De personnes citadines qui ont décidé, bien souvent, pour leurs vieux jours de venir s’installer "à la campagne". Le vieux rêve inversé de la campagne à la ville. Ils espèrent transposer leur cadre de vie en milieu rural et il arrive qu’ils soient très déçus. En effet, la ville c’est la ville, avec ses avantages et inconvénients et la campagne c’est la campagne, avec ses avantages et inconvénients. La monde est ainsi fait.

A la campagne donc, il y a des coqs qui chantent matin, des vaches qui meuglent, du fumier dans les fermes et par moment du lisier dans les champs. Les cloches sonnent aussi les heures qui passent. C’est ainsi et c’est grâce à cet environnement rural que les citadins peuvent vivre dans leur ville.
Loin de moi d’opposer les citadins aux ruraux.

Je suis moi même un citadin parisien issu de la province. La différence c’est que je connais la campagne et je l’aime. J’en accepte les éventuels inconvénients. Personnellement ce n’est pas dans les odeurs ou les bruits spécifiques à ce milieu que je trouve des tracas, des soucis.

C’est pourquoi, j’emboîte le pas à Joël Giraud, le secrétaire d'Etat chargé de la ruralité lorsqu’il salue le sénat qui acte la protection du patrimoine sensoriel des campagnes. Ce qui est malheureux c’est qu’on doive en passer par la loi et les règlements pour clarifier ce qui relève du bon sens commun et ancestral.

Tout cela a pour origine le chant d’un malheureux coq. D’autres plaintes ont été posées pour des histoires de crottins de chevaux, de grenouilles croassant et ainsi de suite. Il est même des touristes qui se sont plaint auprès d’un maire du bruit infernal des cigales et demandant, avec sérieux, l’épandage d’insecticides pour faire cesser cette "nuisance".

Mais tout cela va changer avec le vote du 21 janvier par le sénat d’une proposition de loi visant à protéger le patrimoine sensoriel des campagnes. Ce texte de loi qui modifie le code de l’environnement a pour intérêt de permettre aux maires des communes rurales de facilité les rapports entre leurs administrés.

Dans mon enfance des gens râlaient contre "les parisiens", même s’ils venaient d’ailleurs, qui venaient, disaient-ils, nous imposer leur manière de vivre. Ca n’a pas changé mais cela doit rester du domaine du folklore et non de l’opposition frontale. Comme l’a tweeté le secrétaire d’état, "La campagne se mérite. Conservons-lui son caractère. "

Source : actu.fr / Alexandra Segond
 
Entretien des bas côtés de la route
La tonte des bas-côtés est un réel souci pour les communes rurales.L’initiative de plusieurs communes normandes, de Vire à Villers-Bocage, donne une solution. En ramassant l’herbe coupée on évite la fertilisation des sols ce qui entraîne de nouvelles tontes et par là même des dépenses directe et indirectes mais aussi de la pollution. De plus la méthanisation des déchets les valorisera pour le bien de tous. Des essais concluants ont été réalisés dans les Vosges et en Mayenne.

Concrètement, les avantages sont tout à la fois pécuniaires mais aussi environnementaux. Moins de dépenses d’entretien du matériel, moins de dépenses d’utilisation mais également des retombées plus visibles pour les habitants. Il y aura moins d’interventions pour curage des fossés mais aussi un ruissellement des eaux mieux contrôlé, ce qui évitera des inondations et des dégâts collatéraux.

Source : actu.fr / Sebastien Lucot
 
De l’art ou du cochon ou encore un problème de voisinage.
Le conflit oppose un éleveur désirant s’agrandir et un centre culturel établi dans un château.
Le propriétaire de Boisbuchet, Alexander von Végézack a installé son Centre d’architecture et de design à Lessac, en Charente Limousine. Philippe et Nicolas Ribadière éleveurs de cochons ont obtenu l’agrandissement de leur élevage pour le porter de 80 à 150 cochons. Les distances réglementaires sont, semble-t-il, respectées et le permis de construire a été délivré par la mairie. Monsieur von Vegezack craint un passage à 3000 têtes et lui en venant s’installer là voulait être, je cite, protégé des voisins. Il en profite au passage pour dénigrer la France. A-t-il fui la Hollande à cause des élevages intensifs de porcs et de l’épandage du lisier qui a totalement pollué les sols ?

Des plaintes ont été déposées au pénal et au civil. Le tribunal devrait rendre son arrêt le 4 février.

D’autres détails qui apportent des précisions sont fournis par l’article.
Source : Charente Libre /Renaud Joubert
 
On manque de bras dans les champs
Comme l’année dernière, les agriculteurs sont confrontés à une pénurie de main-d’œuvre. Alors qu’ils sont déjà en pleins préparatifs ils s’inquiètent, avec les mesures de restriction de circulation, de ne pas retrouver leurs personnels étrangers habituels. La FNSEA lance un appel aux français sans emploi pour se porter volontaires pour les récoltes à venir.

Le début des récoltes est signalé généralement par le ramassage des fraises dans la région de Carpentras explique Christiane Lambert présidente de la FNSEA lors d'un point presse après une rencontre avec le Premier Ministre. Déjà l’année dernière les récoltes des fraises et d’asperges avaient été touchées par la pénurie de personnel et des champs n’avaient pas pu être récoltés.

A titre personnel je m’étonne que tant de gens sans emploi ne pensent pas ou refusent d’aller récolter les produits que nous mangeons et qu’ils mangent également.La FNSEA par la voix de sa présidente appelle à la mobilisation générale notamment auprès des saisonniers n’ayant pas trouvé d’emploi cette année. Le syndicat recherche 1 million de contrats saisonniers pour venir en supplément des 235.000 salariés permanents.

La FNSEA propose de s’appuyer sur les protocoles sanitaires mis en place en 2020 pour continuer à faire venir des saisonniers de l’Union Européenne. Un groupe de travail interministériel doit être mis en place pour travailler sur la question.

Source : France Bleu / Jade Peychieras
 
La foire de la Chandeleur de Montebourg format commander et emporter.
Chaque année et cela depuis plus de 900 ans, se tient pendant trois jours, à la fin janvier, la foire de la Chandeleur de Montebourg en Normandie qui met à l’honneur les tripes, les pieds de cochon et la race bovine normande.

Cette foire est étroitement liée à l’abbaye bénédictine de Montebourg. Les moines, spécialistes de l’élevage et réfractaires aux croisements avec des races étrangères sont à l’origine de la race bovine normande. Au fil des siècles la foire a perduré et c’est maintenant une foire exposition internationale avec un grand concours d’animaux de race normande. Un concours de tartes aux pommes réservé aux particuliers est même organisé. La ville vit pendant trois jours au rythme de la fête foraine, des stands et des dégustations de tripes et de pieds de cochon.

Cette année elle n’a pas eu lieu à cause de la crise sanitaire. Pour autant les restaurants et charcutiers se sont mis au travail pour proposer des plats de tripes et de pieds de cochon à emporter.

J’espère que les clients ont été au rendez-vous !

Source : Actu.fr / Caroline Gallier

Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt
Gastronomiquement Votre, Lucullus

Ajouter vos commentaires

Poster un commentaire en tant qu'invité

0
Vos commentaires sont soumis à la modération de l'administrateur.
conditions d'utilisation.
  • Aucun commentaire trouvé