Les Chroniques de Lucullus n°614

Écrit par Lucullus. Publié dans Les chroniques.

Amis gourmands bonjour,
Le concours photo de Lucullus
Vous voulez jouer, vous faire plaisir et m’aider ? Alors suivez moi.
Comme vous avez pu le constater, le site www.confrerie-lucllus.com comporte beaucoup de recettes, en fait 2257, mais seules 263 sont illustrées.

Le but est simple :
Il faut choisir une recette qui vous plaît.
Prendre une photo et me l’envoyer avec le pseudo que vous désirez.
Vous pouvez la mettre à votre goût et m’envoyer votre version.
Vous deviendrez alors le rédacteur de la recette.

Ensuite recommencez l’opération.
Votre pseudo ou votre nom, selon ce que vous souhaitez, sera cité en tête de la Chronique de Lucullus qui viendra après votre envoi.
Pour des raisons pratiques je deviendrai le propriétaire de la photo.

Je compte sur vous pour m’envoyer vos recettes et photos à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

La guerre en Ukraine provoque la hausse du pétrole et des prix.
Le prix du Brent flirte toujours dans les plus hauts, 110$ ce matin. Cela provoque une augmentation conséquente des prix à la production et par suite des prix à la consommation. C'est un des facteurs majeurs de la hausse des prix et de l'inflation qui sévit dans le monde entier.

La France tout comme l’Europe ne produit pas de pétrole, ni de gaz. elle est dépendante des membres de l'OPEP et des pays associés comme on le voit sur l'image. Si les USA veulent bien nous vendre du pétrole et du gaz ce dernier est essentiellement du gaz de schiste.

Alors pourquoi le prix du pétrole augmente?
Pour faire simple, il faut savoir que la guerre en Ukraine et les sanctions pétrolières contre la Russie provoquent une baisse de la production mondiale, l'Europe étant le principal client de la Russie. Le prix du pétrole augmente mécaniquement. A cela il faut rajouter le refus de l'Opep d'augmenter sa production afin de stabiliser les cours.
OPEP
Source : Investir Les Echos

Grippe aviaire, la filière française du foie gras en danger
Influenza le mot terrible. En France plus de 10.000.000 de volailles ont été euthanasiées depuis le début de l’épidémie. Plus de 34 pays sont touchés par l’épizootie. La grippe aviaire puisque c’est d’elle qu’on parle, fait des ravages dans nos élevages. Il faut dire que les mesures de précaution sont draconiennes. Quand un cas est détecté dans un élevage tous les animaux d’élevages d’un secteur, défini en préfecture, doivent être abattus.

Les chiffres :
Au 22 avril, les autorités sanitaires ont dénombré plus de 1300 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène dans des élevages, 46 cas en faune sauvage et 30 en basses-cours.

D’après Yan Nédélec, directeur de l’Anvol (interprofession des volailles à chair), le risque de pénurie générale en œufs et poulets ne semble pas l’hypothèse retenue, pour autant en ce qui concerne les canards et les cailles, le directeur de l’Anvol pense qu’on va devoir faire face à des ruptures temporaires.

Du coup je me suis rendu à la Foire de Paris sur le stand de la Mémé du Quercy pour y rencontrer Antony Janicot. Nous avons abordé le sujet et l’état des lieux qu’il en retire est catastrophique. Toute la filière oie et canard est sinistrée. Il n’y a plus une volaille dans les élevages avec lesquels il travaille. Le prochain cycle de gavage ne pourra pas avoir lieu avant septembre. De fait, il est à craindre une pénurie partielle de magret, confit et foie gras au moment de la pleine saison, c’est à dire au moment des fêtes de fin d’année. Le Lot est un des départements le plus touchés avec 30 % des élevages infectés. Cet état de fait va entraîner forcément une augmentation des prix et une envolée des importations qui ne sont pas souvent de même qualité, loin s’en faut.

Antony m’a parlé d’un vaccin pour les volailles qui simplifierait beaucoup les choses mais pour des raisons d’exportation il n’est pas autorisé par l’Union Européenne. Les éleveurs n’attendent que l’autorisation pour sauvegarder leurs élevages et la production française. Il est à noter que les éleveurs de poulets de Bresse sont dans le même cas et font la même demande. J’en avais parlé dans une chronique précédente.

Moralité, amis gourmets, vous qui aimez les produits de qualité, faites comme moi. Faites, dès à présent, vos réserves.

Sources : le Midi Libre , la Dépêche (Laetitia Bertoni), Mémé du Quercy (Antony Janicot),

Commerce extérieur agro-alimentaire
Ces derniers temps on a entendu beaucoup de politiques nous assener qu’en France rien ne va, que c’est une catastrophe permanente, et qu’on verra ce qu’on verra. Bref le message habituel en période d’élections présidentielles.

Mais les chiffres sont têtus et surtout très clairs. En 2021, l’excédent agro-alimentaire global à 8,2 Md€ s’est amélioré de +2Md€ sur un an et de +1,7Md€ par rapport à la moyenne 2016-2020. Les échanges repartent à la hausse après une contraction liée à la pandémie de Covid-19 ainsi qu’aux taxes émises par les USA sur le vin français.

Pour autant, l’excédent des produits agricoles bruts se réduit (-0,6Md€) porté par des achats de produits issus de la pêche et des productions aquacoles. Mais la croissance globale repose sur l’excédent des produits transformés. La hausse des exportations est en grande partie due à la reprise des ventes de vins et spiritueux.

Source : Agreste

Le lait français en commerce équitable
On peut aujourd’hui acheter du lait labellisé équitable par Max Havelaar. Un premier projet a été lancé avec des Maîtres laitiers du Cotentin. Les premiers fromages blancs labellisés apparaissent en rayon. Cela représente l’équivalent de 700.000 litres de lait.

Afin de se développer sur des filières françaises, l’ONG a déployé une méthodologie innovante. En premier le prix d’achat est calculé pour garantir 1,5 fois le smic. Dans la zone Calvados, Manche, Orne le prix d’achat du lait est de 390 € pour 1000 litres. Il est de 395€ en Poitou-Charente.

Afin de bénéficier de cette logistique, l’éleveur doit être soit en difficulté financière c’est à dire à moins de 1,5 smic sur 5 ans ou être installé depuis moins de 10 ans ou en conversion vers l’agriculture biologique.

D’autres contraintes sont au cahier des charges, le pâturage doit être au minimum de 120 jours sur une année et l’alimentation doit être sans OGM

Source : Réussir/Lait

Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt
Gastronomiquement Votre, Lucullus

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