Les Chroniques de Lucullus n°548

Écrit par Lucullus. Publié dans Les chroniques.

plume Amis gourmands bonjour,
Il faut savoir ce que l'on veut !
Les députés reviennent sur une mesure votée quelques semaines plus tôt. L'Assemblée décale de trois ans l'interdiction de la production de certains pesticides interdits par l'Union européenne.

Le changement a eu lieu le 25 mars, lors de l'examen en nouvelle lecture de la loi Pacte sur les entreprises.L'interdiction repoussée à 2025 a suscité des divergences jusque dans la majorité. Initialement promulguée en novembre, la loi agriculture et alimentation (Egalim), interdisait dès 2022 la production, le stockage et la vente de produits phytopharmaceutiques destinés à des pays tiers et contenant des substances prohibées. La majorité du Sénat (LR) a voté sa suppression pure et simple en première lecture. Après des débats houleux, l'assemblée à voté un report de 3 ans.

C'est un "choc entre les questions environnementales et les questions économiques", résume le député LREM Eric Alauzet, dans une interview au journal Libération. Supprimer tout simplement la production sous entend que celle ci sera déplacée dans un pays tiers et cela n'aura aucun impact environnemental. Bercy approuve cet argument et ajoute que ce texte permet "de donner une échéance claire aux industriels" afin de faire en sorte qu'il n'y ait pas un effet couperet brutal".

L'amendement adopté propose également des dérogations aux entreprises qui s'engagent, dans un délai de six mois après la publication de la loi, dans un partenariat avec l'État, via la signature d'une convention de transition. Cette convention précisera les investissements à fournir dans des solutions de substitution, notamment dans le biocontrôle et la recherche.

Source : France-Info

Le Marché d'Intérêt National (MIN) de Rungis à 50 ans
Pour fêter dignement son anniversaire, Rungis invite 2000 personnes à la plus grande tablée du monde. C'est le record du monde de la plus grande tablée.

C'est une table d'un seul tenant, de 401,02 mètres de long, installée à cheval sur deux pavillons de fruits et légumes ainsi que sur la route et le terre-plein les séparant, qui entre dans le livre Guinness des records, battant les 322 m du précédent record, établi en 2017 sur l'île de la Réunion. La représentante du livre Guinness des records a donné quelques indications sur la validation du record. "c'est une table de pique-nique, donc les bancs doivent être inclus dans la table et les gens doivent manger autour".

2.000 personnes ont participé à ce festin, et parmi les plats proposés figuraient de la terrine, de la fesse de porc, de l'époisses et de la tarte aux pommes. Stéphane Layani, PDG du marché international de Rungis (MIN) s'est félicité de la réussite d'un tel évènement, montrant "qu'on est capable collectivement de réconcilier les Français autour de la table".

50 ans, pour une entreprise, c'est vieux et il s'est passé plein de choses.
Jean-François Roubaud, membre de la Commanderie des ambassadeurs gastronomes de Rungis explique qu'il y a une ambiance ici assez exceptionnelle pour les affaires, à Rungis. Une parole est une parole, les hommes se regardent dans les yeux, se tapent dans la main, il y a des pactes qui sont signés, ça c'est quelque chose qui nous manque souvent dans les affaires".

Le M.I.N., situé à 7 km de Paris sur la RN7, est le plus grand marché alimentaire frais au monde, avec près de 1.200 entreprises et 12.000 salariés. 2,9 millions de tonnes de produits alimentaires transitent chaque année et génèrent un chiffre d'affaires global de près de 9,4 milliards d'euros en 2018

Les éleveurs des Pays de la Loire en pionniers
Ce sont 3,2 millions d'Euros que le conseil général des Pays de Loire mobilise, pour une période allant de 2019 à 2027, pour soutenir 5200 élevages laitiers dans leur démarche de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de stockage du carbone.

Lydie Bernard, vice-présidente en charge de l’agriculture, s'en félicite car c’est une première en France. C'est une démarche impulsée par la filière laitière nationale (Cniel), relayée par l’interprofession régionale (Cilouest), soutenue par la chambre régionale d’agriculture et pilotée par l’Institut de l’élevage. Elle vise à mobiliser les deux tiers des éleveurs laitiers. D'autres partenaires sont partie prenante dans la démarche, ce sont les organismes de conseil en élevage, Vivéa (Fonds de formation professionnelle pour les entrepreneurs du vivant), l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

ncite les producteurs laitiers à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (protoxyde d’azote, méthane, dioxyde de carbone) et à stocker du carbone.

Des diagnostics dans les élevages
Le coût total de cette entreprise  est de 8,3 millions d’euros sur la période 2019-2027, et c'est la Région qui financera la réalisation des diagnostics chez les éleveurs. Elle s'engage également à soutenir le principe d’une reconnaissance de la démarche dans le cadre de la future Politique agricole commune post 2020.

Comment y arriver ?
Il faut augmenter la surface en herbe, optimiser le pâturage, la culture des légumineuses, revenir à la plantation de haies, améliorer la santé du troupeau.

Le conseil régional estime que la démarche des "fermes bas carbone" s’inscrit au cœur des politiques de lutte contre le réchauffement climatique, de reconquête de la qualité des cours d’eau et de protection de la biodiversité. La Région met également des indicateurs environnementaux, économiques et sociaux (condition de travail) pour mesurer l’impact des mesures adoptées.

Intermarché sanctionné pour ses promotions
375.000 euros d'amende pour le groupe en 2018. c'est une lourde amende suite notamment à sa promotion polémique sur des pots de Nutella. L'amende a été infligée pour infraction des règles interdisant la revente à perte lors de promotions spectaculaires selon les termes du rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF),

Ce rapport explique que, reconnaissant les faits, le groupe Intermarché accepte le paiement d'une transaction pénale de 375.000 euros. L'enquête avait été lancée suite aux promotions jugées agressives. La somme correspond à l'amende maximale pouvant être infligée à une personne morale pour revente à perte.

Source : Capital Thomson Reuters

Peut être 100 millions d'amende contre le groupe Leclerc
Leclerc est soupçonné de vouloir contourner la loi française en délocalisant ses négociations commerciales via une centrale d’achats en Belgique.

La secrétaire d’État à l’Économie Agnès Pannier-Runacher a déclaré, le 25 mars dernier, lors de la publication du rapport annuel de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) :
" Dans le cadre de l’assignation l’an dernier de la centrale d’achats du groupe Leclerc, nous demandons au juge commercial de prononcer une sanction totale de plus de 100 millions d’euros . Voilà un signal fort que nous voulons adresser à la grande distribution : en cas de pratiques prohibées par le code du commerce, les enseignes doivent être sanctionnées à la hauteur des dommages économiques qu’elles engendrent".

Le groupe Leclerc a monté en Belgique une centrale d’achats avec le groupe allemand de distribution Rewe, nommée Eurelec. La DGCCRF a mené, il y a un an, des perquisitions au siège du groupe soupçonnant Leclerc de contourner la loi.

La secrétaire d’État, Agnès Pannier-Runacher, juge indispensable l’action de la DGCCRF en termes de contrôle de l’équilibre des négociations commerciales.

Lors de la présentation du rapport annuel de la DGCCRG madame Pannier-Runacher a dressé le bilan des contrôles lors des négociations commerciales 2019, les premières depuis la promulgation de la loi Egalim », issue des États généraux de l’alimentation :
" À la mi-mars, 295 contrôles ont été réalisés. Il s’agissait d’interroger les fournisseurs sur le déroulement des négociations et d’autre part, de contrôler certaines enseignes : Intermarché, Système U, Carrefour…. 6 000 contrôles sont prévus et 1 300 ont déjà été réalisés.

Le rapport indique que les exigences de baisses de prix des distributeurs ont été près de deux fois plus faibles que l’année dernière lors des négociations annuelles entre producteurs et distributeurs qui se sont achevées fin février."Les produits laitiers ou les fruits et légumes  semblent particulièrement bénéficier  de ce nouveau climat. Toutefois, des comportements critiquables subsistent, que le gouvernement  n’hésitera pas à sanctionner" a déclaré la secrétaire d’État.

Source : Ouest-France

Une révolution dans la culture des champignons
Jérémy Daguet, jeune agriculteur de la Haute-Saône, a réussi là où tout le monde a échoué.
Installé dans le pays Graylois, il fait pousser des morilles sous serre. C'est une véritable révolution !

Afin de tester sa production en bio, il l'a soumise au verdict d'un chef reconnu en la personne de Jean-Michel Turin à Vauchou (1 étoile et 3 fourchettes).
Le résultat ? Cuisinées, dégustées, adoptées ! C'est simple, clair et précis.

C'est dans le cadre d'une reconversion que notre éleveur de vaches et de volailles s'est penché sur la morille en tentant le pari fou d'en produire sous serre. La morille est, avec la truffe et le cèpe, un champignon emblématique de la gastronomie française.

Sa méthode ? C'est son secret et il aimerait bien le garder.
La culture est difficile car ce champignon est très exigeant. Il lui faut à la fois des coups de chaud, un sol humide, une ambiance de sous-bois mais pas de courant d'air.

Jérémy Daguet explique tout de même qu'il a d'abord fallu trouver le bon mycélium puis l'adapter.

Vendue 95 € le kilo hors taxe, sa morille est moins chère que la morille fraîche ramassée sans parler de la morille séchée qui est hors de prix.
Je souhaite bonne chance à cet ingénieux éleveur-agriculteur.

 
Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt.
Gastronomiquement Votre, Lucullus
 

Amis gourmands bonjour,

Ce que j'aime bien en France c'est qu'il se passe toujours quelque chose qui a trait aux terroirs, à l'alimentation en général ou aux plaisirs liés à celle-ci. Je ne cesse de m'émerveiller de cette constante chez mes compatriotes.

 

On est les champions... de la dégustation de vins à l'aveugle.

Ce samedi à la maison Bollinger en Champagne, 18 équipes venues du monde entier, dont la Chine, se sont affrontées dans une compétition pendant laquelle il fallait reconnaître 12 crus présentés à chaque équipe.

Le challenge consistait à discerner les caractéristiques des vins selon 5 critères :

Le cépage principal, le pays de production, l'appellation, le producteur et le millésime.

 

Parmi les 12 crus issus du monde entier 4 étaient des crus français.

 

C'est une équipe d'amateurs de Toulouse que a obtenu les meilleurs résultats en réussissant à discerner les 5 critères pour 3 des vins présentés.

Le patron de l'équipe, Jean-Michel Perrussan, dit s'entraîner toutes les semaines avec ses amis du club d'amateurs.

 

La prochaine édition, la 4ème, devrait avoir lieu en octobre prochain à Chateauneuf-du-Pape dans le Vaucluse.

Source : L'union l'Ardennais

http://www.lunion.presse.fr/accueil/la-france-est-championne-du-monde-de-degustation-de-vin-a-ia0b0n425792

 

Pêche au gros dans nos rivières

A votre avis quel est le plus gros poisson que l'on puisse pêcher dans nos cours d'eau ?

Le brochet peut être ?

Vous n'y êtes pas, il faut chercher beaucoup plus gros, plus gros encore que l'esturgeon.

C'est le silure. Ce gros poisson vit vieux et c'est parfaitement adapté à notre climat.

On le retrouve notamment dans la Saône

Le record en France a été pêché par Jeremy Lorton en 2004. 2m56 pour 110 kg.

A vos canne à pêche...

Source : l'Est républicain

http://www.estrepublicain.fr/haute-saone/2014/10/20/le-silure-nouveau-poisson-trophee

 

Le Sial s'est ouvert jusqu'au 23 octobre

Le Sial c'est le Salon international de l'alimentation.

C'est à Villepinte en région parisienne que ce tient cet événement majeur relatif à l'almentation.

 

Là encore malgré une concurrence acharnée le savoir faire français en matière d'alimentation tient encore le haut du pavé. Certes les nouvelles méthodes de consommation, comme le très angl-saxon snacking, font du tort aux restaurants et donc à la gastronomie. Pour autant, notre art de vivre fait toujours de très nombreux adeptes dans le monde entier et le nombre de ceux ci est en constante augmentation.

 

Source : L'alsace

http://www.lalsace.fr/actualite/2014/10/20/dans-l-assiette-le-label-france-resiste-a-la-concurrence

 

Bonne initiative

Au puy en Velay les pâtissiers se sont mis à l"oeuvre pour aider l'association les nez rouges qui vient voir et distraire les enfants hospitalisés.

Une tarte géante de 19,2 m² a été réalisée -(6 mètre de long pour 3,2 m de large). La tarte géante du club des Chocolatier Pâtissiers de Haute-Loire a toute les chances de rentrer au Guinness des Records

La tarte a été divisée en 1200 parts vendues 10 € l'unité.

 

Source:La Montagne

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/haute-loire/2014/10/19/le-record-du-monde-de-la-tarte-geante_11187899.html

 

La Confrérie des Amis de Lucullus

Ce samedi une partie de la confrérie s'est retrouvée pour fêter "La balade du Terroir en Essonne".

Pas moins de 26 producteurs et artisans de l'Essonne ouvraient leurs portes au public.

 

Nous en avions choisi 2 d'entre eux.

Le matin nous avons visité la Brasserie artisanale Parisis à Epinay sous Sénart où l'on nous a expliqué en détail toute la procédure de fabrication d'une bière artisanale, qu'elle soit blonde, ambrée ou blanche. Bien évidemment nous avons interrogé notre hôte sur les produits utilisés pour ses réalisations, son houblon, ses malts, son eau, ses levures.

Ce fut très enrichissant intellectuellement et très agréable lors de la dégustation.

 

Après un repas sympathique dans une crêperie, nous nous sommes dirigés à la ville d'à côté.

 

C'est à Yerres que nous avons visité l'entreprise "Macarons gourmands" qui comme son nom l'indique n'est pas une charcuterie.

Tout comme à la brasserie, les produits et ingrédients de base nous ont été présentés avant une démonstration de réalisation et de mise en place. Pour finir une dégustation des plus agréable nous fut proposée.

Ce fut l'occasion de découvrir un monde nouveau de saveurs comme le macaron au pain d'épice et foie gras ou encore celui au Mojito

 

La prochaine balade du Terroir en Essonne aura lieu fin mars 2015

Le programme est déjà publié sur www.terroir-essonne.com ou sur www.facebook.com/terroir91 .

 

Sur ces quelques mots je vous souhaite une excellente semaine.

Gastronomiquement Votre, Lucullus

 

Ajouter vos commentaires

Poster un commentaire en tant qu'invité

0
Vos commentaires sont soumis à la modération de l'administrateur.
conditions d'utilisation.
  • Aucun commentaire trouvé