Les Chroniques de Lucullus n°598

Écrit par Lucullus. Publié dans Les chroniques.

Amis gourmands bonjour,
Consommation et statistiques
Les statistiques en économie sont primordiales, particulièrement en agriculture. Elles permettent de comprendre un peu mieux les fluctuations des prix dans nos magasins. Pour me tenir informé et mieux comprendre, je vais sur le site de l’Agreste qui est le portail de la statistique, de l’évaluation et le de prospective du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Agreste

Les Français aiment la viande d’agneau
A en croire les statistiques officielles, la consommation d’agneau au printemps et principalement à Pâques a été supérieure aux prévisions. Généralement les prix baissent après les fêtes de Pâques mais en 2021 ils sont restés haut malgré une baisse des abattages due notamment à une fête de Pâques plus précoce qu’en 2020. En mars, les importations d’ovins vivants ont dépassé de 50,6 % le niveau de 2020 essentiellement en provenance du Royaume Uni qui a vu ses achats multipliés par 2,4.

Le PDF mis en lien vous apportera les courbes et les tableaux d’explications.

Source : Agreste/ Marie-Anne Lapuyade  et Agreste PDF

Les Chinois aiment le cochon
Les cours du porc sont à la hausse du fait de la pénurie mondiale. En mars, les importations européennes sont à la hausse. Pour autant malgré une hausse significative des exportations vers la Chine, l’excédent commercial se réduit. Peut être est-ce dû à la baisse en poids des carcasses ? En corollaire, le prix de l’alimentation animale connaît lui aussi une hausse significative.

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Sources : Agreste et Agreste PDF

Des pommes et des poires mais pas de scoubidou
Fin avril 2021 les stocks de pommes sont inférieurs de 28 % à ceux d’avril 2020 et de 9 % dans la moyenne 2016-2020. L’explication est à chercher dans la baisse importante de production. La demande intérieure étant stable et peu élevée, les stocks suffisent à satisfaire le marché.

Le boycotte des pommes françaises au Moyen-Orient oriente la marché à la baisse et les exportations restent inférieures d’un tiers par rapport à la moyenne sur 5 ans. A contrario, la production de poires a augmenté la saison passée. Le niveau des stocks bien qu’ayant été à 90 % commercialisé reste supérieur à ceux de 2020. Ceci est à mettre en perspective de la forte augmentation, 20 % de la production, de poires sur notre territoire.

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Sources : Agrest /Laurent Bernadette /Véronique Bouchard-Aerts et Agreste PDF

Elle est belle ma carotte, crie-ton sur les marchés
La récolte 2020-2021 est en hausse de 1 % à 308.911 tonnes tout comme les surfaces plantées en hausse de 4 % à 8358 ha. Les confinements, les couvre-feu et le ralentissement de la restauration hors domicile ont peu gêné le marché et les cours sont fermes. La production de fin de campagne a été perturbée par le gel et les pluies. Les prix reculent de 19 %  sur un an mais sont en augmentation de 12 % sur 5 ans.

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Sources : Agrest / Morgane Le Fustec et Agreste PDF

Pandémie et cochons festifs
Dans de nombreux terroirs, les fêtes annuelles liées au cochon sont encore une fois reportées à l’année suivante. C’est le cas du Pays d’Othe non loin de Troyes qui pour la deuxième année consécutive doit surseoir aux festivités prévues son honneur. Le journal l’Est Eclair s’en est fait écho. Il en est de même dans de nombreuses régions.

Source : L’Est Eclair

Gastronomie et patrimoine sauvegardés
Cet article est assez personnel car un peu nostalgique.
Saint-Bonnet-le-Froid en Haute-Loire est synonyme de haute gastronomie grâce à Regis et Jacques Marcon 3 étoiles Michelin. Pour autant, cette petite bourgade de 260 habitants, perchée à 1160 m d’altitude comporte 6 restaurants. L’un d’eux, celui de la famille Chatelard m’est particulièrement cher mais il a fermé pour cause de retraite et faute de repreneurs.

Je viens d’apprendre avec grand plaisir la réouverture du restaurant, fermé en 2018, par deux jeunes restaurateurs. Julie et Lucas Degot ont repris l’institution. André Chatelard n’avait jamais baissé les bras et entretenu son établissement. Le jeune couple, elle venant de Saint Sigolène et lui d’Annonay, s’est lancé dans l’aventure en début d’année. Après quelques menus travaux de rafraîchissement l’établissement est prêt à ouvrir à la mi-juin.

Comment deux jeunes gens ont-ils eu l’idée de venir s’installer là haut ? C’est simple en fait. Lucas a travaillé quatre ans au restaurant Chatelard puis a fini ses classes dans le même village chez Régis Marcon, tout d’abord comme commis puis un an au Bistro (autre établissement Marcon) et enfin deux ans au restaurant gastronomique.

Avec un tel CV pas étonnant que les réservations battent leur plein depuis l’annonce de la réouverture. Pour y avoir déjeuné de nombreuses fois j’espère pouvoir y retourner prochainement pour découvrir la cuisine de ces jeunes personnes bien courageuses.

L’article vous donnera moult détails sur Saint-Bonnet et la famille Chatelard.

Source : L’Eveil de la Haute-Loire

Sur ces quelques mots je vous dis à bientôt
Gastronomiquement Votre, Lucullus

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